By Mohammed ALAMI | 16 mai 2015 | 0 Comment
Dans mon analyse des facteurs SEO (classement Google) précédemment publiée ici même il ressortait bien évidemment que le grand champion des signaux n’est autre que le profil de liens :
Même si on le voit à 22%, n’oublions pas qu’il s’agit de mon interprétation personnelle des analyses Moz, SearchMetrics et Netmark et je me rappelle bien que j’ai ajouté un facteur de pondération : mon sentiment que les experts SEO n’ont pas tenu compte des mises à jour Google dans leurs réponses 😉
Quoi qu’il en soit, dans ce billet on va voir comment comparer son profil de backlinks versus les compétiteurs et encore plus important comment mener une analyse de backlinks en vue de détecter le risque de pénalité Penguin ou autre à venir.
Avant de conduire votre analyse de liens assurez-vous que vous avez bien choisi les compétiteurs. Pour ce faire, vous avez le choix entre trois méthodes :
Maintenant que vous avez au moins 3 compétiteurs pour comparer vos métriques, voici l’agenda :
Pour cet article, je vais utiliser 3 outils : GWT de Google, Moz Open site Explorer et SearchMetrics.
Ici on analyse principalement la quantité des liens entrants (externes) et voir leur impact général sur les domaines compétiteurs : PageRank, Moz Rank et Moz Trust. Outil utilisé : Moz Open site Explorer. Le mozRank est une étrique qui indique la popularité mondiale du domaine, calculée d’une manière similaire à Google PageRank, et mozTrust est semblable à mozRank, mais au lieu de mesurer la popularité des liens, il mesure l’indice de confiance de ceux-ci.
Il faudra faire de beaux graphes qui soient plus explicites. Choisisse les barres verticales de préférence.
À ce niveau-là, faites des observations très haut niveau pour indiquer la force de chacun des compétiteurs sans tirer des conclusions hâtives qui pourraient nuire !
Ensuite, il s’agira d’éclater ces liens par type de lien entrant : texte, image, 301 redirect.
À ce niveau-là on a déjà une petite idée de la stratégie adoptée par les compétiteurs : migration de sites, distribution d’infographiques…etc. Encore une fois on est encore à haut niveau, soyez prudent.
Ici on va rentrer plus en détail au niveau de la qualité des liens entrants en identifiant :
Moi je considère tout DA entre 0 à 20 comme faible qualité. Cela correspondrait à un PR de 0 ou 1 donc très peu utile en stratégie SEO. La direction des liens montre ceux qui vont vers les pages profondes versus ceux qui vont vers la Home. À ce sujet il y a eu une étude allemande qui a été publiée par State Of Digital qui a pour but de montrer le profil naturel de celui qui ne l’est pas :
Enfin nous allons faire la distribution des Dofollow versus les Nofollow sachant qu’un bon ratio est autour de 25% car les gens bookmarkent, les liens médias sociaux… Utilisez les fromages pour ça.
Avec l’avènement de Penguin et l’Over SEO comme pénalités automatiques ou manuelles, il s’agit de la partie la plus sensible de l’analyse. Il faut savoir que Google ne frappe pas un domaine en entier en général mais bien sur des mots clés précis sur lesquels une campagne d’acquisition de liens ancres textes optimisés a été menée. Alors à cette fin nous allons faire 3 analyses :
Pour le point 1, il suffit de télécharger le fichier CSV d’OSE pour chaque domaine, et d’insérer une « PivotTable » qui reprend les ancres textes et leur count. Ensuite filtrez sur le TOP10. Analysez finement celles-ci car elles constituent les signaux les plus forts recherchés ou obtenus naturellement.
Mais, combien même un profil de backlinks va avoir des ancres textes genre commercial riches en mots clés, si celles-ci sont en Nofollow cela ne sert à rien. C’Est pourquoi dans le second exercice on va se concentrer sur le TOP10 Dofollow des ancres commerciales.
Avec cette simple analyse, vous pouvez déjà identifier si une activité malicieuse a été initiée pour pouvoir montrer sur des mots clés précis. Pour aller plus loin, vous pouvez prendre les domaines qui pointent avec cette ancre sur optimisée et les passer au travers d’un outil que j’adore : Netpeak. Identifiez alors les Subnet, les domaines avec PR nul… etc.
Pour ce type d’analyse nous avons besoin de Searchmetrics qui lui est un outil payant. Il y a mieux mais plus cher c’est Coginitive SEO car nous cherchons ici d’où ils viennent ces liens :
Là encore une fois tâchez de faire des graphiques qui parlent bien au client ou à la direction car ce sont beaucoup de données à digérer. Utilisez les screenshots de l’outil directement pour illustrer par exemple la provenance par pays et par industrie:
Encore une fois ici, vous allez pouvoir identifier tout comportement suspicieux genre pays et industries non pertinentes par rapport au domaine et à l’emplacement. Mais vous pouvez aussi aller plus loin avec Cognitive SEO qui vous donnera les types de liens de Blog, Directories, Articles….
Il s’Agit de mon analyse préférée car elle est rapide et donne un aperçu général du profil de backlinks par type de domaine. Les plus bas sont ceux qu’on connait comme les répertoires, les web 2.0, les sites frappés par Penguin…. Les plus forts sont ceux qui nous intéressent :
Pour obtenir ce beau graphique qui en dit long sur la stratégie de chacun des compétiteurs dans son acquisition de liens entrants externes, je vous renvoie à l’Excellent post de Tom Anthony.
Conclusion
Voilà maintenant vous savez comment faire pour mener une analyse compétitive de liens (backlink analysis) et vous pouvez aller plus loin en utilisant les outils cités comme Cognitive SEO qui à mon humble avis est de loin le meilleur pour ce faire. N’hésitez pas à partager ce billet si vous le jugez pertinent ou envoyez moi vos commentaires avec lien sur vos médias sociaux pour validation.
Je m’appelle Mohammed ALAMI. Je suis expert et consultant SEO pour les PMEs et grandes entreprises ayant des besoins en référencement. Je suis basé à Montréal, au Québec – Canada. Vous pouvez aussi connecter via Twitter ou Linkedin.